Cette semaine, c’est au tour de Léa de se présenter à travers cette interview.
Quand elle m’a contacté, alors qu’elle n’est pas sur Instagram (mon principal réseau social), j’ai senti beaucoup de détermination et de motivation à partager son amour et ses connaissances.
Je cherchais parmi mes contacts sur Instagram si certaines étaient spécialisées auprès des femmes enceintes, je n’ai pas reçu de propositions hormis Marion Leuger qui utilise comme médiation la photographie. Finalement c’est Léa qui est venue vers moi, par mail. S’en est suivi des échanges qui ont abouti à … (suspense !! Je vous laisse lire jusqu’à la fin)
Présentation
- Nom : TERMEAU
- Prénom : Léa
- Mail : leatermeau@gmail.com
- Tel : 07 67 07 43 35
- Site : www.lea-termeau.ovh
- Facebook : psychomot’émoi
- Lieux d’exercices : (en cours d’évolution) SSR pédiatrique + cabinet libéral 75005
Parles moi de toi, qui es tu ?
Je m’appelle Léa, j’ai 25 ans et petit plus, je suis psychomotricienne diplômée de l’école de Hyères les Palmiers (Juin 2016). Bretonne d’origine, ce nom quelque peu exotique « Les Palmiers » me correspond pleinement : Je suis passionnée par les voyages et la découverte de nouvelles cultures.
Quel est ton parcours?
Baignant dans une famille voyageuse et envahie d’assistants sociaux, j’ai découvert le métier de psychomotricien au travers du récit de mes proches qui intervenaient en CAMSP et en néonatologie.
Pratiquant le badminton intensément, avec son corollaire de multiples visites chez les kinés, l’idée de considérer qu’un symptôme puisse se traiter sans prendre en compte la globalité corporelle me paraissait absurde. Entrée dans une école de psychomotricité après un Bac ES fut donc ma mission.
Depuis mes 15 ans, grâce à mon BAFA, j’ai effectué tous les étés de l’animation ou des voyages en tant que filles au pair.
Par la suite, différentes étapes se sont succédées jusqu’à la cérémonie des diplômes :
- Tout d’abord, une année de préparation au concours au CPES de Rennes.
- 3 années de formation à l’IFPVPS où l’idée centrale a été la suivante : «Un psychomotricien se doit d’avoir expérimenté ses propres ressentis au travers des médiations qu’il proposera par la suite pour réussir à s’adapter à la singularité de ses patients ».
- 3 années, 3 stages dominants en : CAMSP hospitalier, CAMSP associatif, SSR pédiatrique.
- Et donc la création d’une passion pour l’accompagnement et la prévention de la maltraitance infantile et l’accompagnement précoce des enfants nés prématurés ou ayant subis un lourd traumatisme.
- Juin 2016, un diplôme en poche et le souhait de partir en humanitaire.
Quoi de mieux pour trouver des associations que la foule Parisienne.
- En Août 2016, direction la Capitale Française avec un CDI en prime dans une crèche. Dans cette dernière se développe les idées de motricité libre, du pied nu, de l’écoute des émotions de l’enfant, du portage…
- Janvier 2017, une nouvelle année débute en direction du Sénégal. Comment ? Un petit mot sur un groupe Facebook, histoire de ne pas partir seule et me voici partie vers la Pouponnière « vivre ensemble » à M’bour. Comment résumer cette expérience en quelques mots : Joie, rencontres, découvertes, vivre, sentir, ressentir, dégoût, expérimenter, rébellion, essayer, s’adapter, respecter.
- Mai 2017, direction Bali. Pourquoi ? Pour y apprendre le massage Shantala bébé, femme enceinte ainsi qu’un tout petit plus en massage Balinais et réflexologie plantaire au sein de l’école SBIA pendant 2 mois. Ceci dans l’idée d’apprendre certes la gestualité nécessaire mais que celle-ci s’associe aux vertus et aux croyances développées en Indonésie autour du bien- fondé du massage. Comment résumer cette expérience ? : de la sensorialité, des rencontres, des merveilles.
- En Juillet 2017 : retour à la réalité parisienne. Reprise de mon travail en crèche avec des nouvelles idées qui germent. Qui poussent d’ailleurs très vite car ….
- en Septembre 2018 : J’ouvre mon cabinet de psychomotricité (une journée par semaine) dans l’idée de partager mes fraîches connaissances autour de la périnatalité.
- En Avril 2018, Tchao la crèche et début d’une expérience en CAPP.
- Mars 2019 : Retour vers ma passion, la pédiatrie. J’intègre le SSR pédiatrique au sein d’une équipe pleine de dynamisme et bienveillante envers des patients âgés de 0 à 6 ans. Petit plus magique, nous sommes 5 psychomotriciennes.
Ou et avec qui exerces tu actuellement ?
A l’heure actuelle, j’exerce dans mon cabinet situé dans le 5ème arrondissement, une journée et demie par semaine ainsi que 3 jours au sein du SSR pédiatrique (92).
Comment organises tu ta semaine de travail ?
Au SSR, mes horaires s’étalent de 9h à 17h30. J’accompagne 3 patients le matin et 4/5 l’après- midi.
Au cabinet, j’essaye d’être le plus flexible possible en prévoyant toujours un temps d’échange à la fin des séances si les parents le souhaitent.
Quelles sont tes loisirs ? T’en inspires tu durant les séances de psychomot ?
Ma semaine se rythme sur mon besoin actif de faire du sport. Alors oust le métro, je préfère le vélo. Je pratique le Yoga, la natation et le badminton principalement.
J’utilise souvent le Yoga et ses postures adaptées pour les enfants en début de séance notamment pour accompagner le soutien de l’axe corporel et la conscience de la respiration. Quant à la balnéothérapie, il s’agit de ma médiation favorite.
Que préfères tu dans ton travail ?
L’accompagnement parental et le suivi des très jeunes à jeunes enfants. La diversité des médiations et l’apport constant de nouvelles théories font selon moi de ce métier un travail formidable.
Quelles sont les qualités que tu estimes nécessaires pour être un super psychomot ?
L’écoute, l’adaptabilité, le dynamisme, la bienveillance.
Comment envisages tu le métier d’ici quelques années ?
J’aimerai que mon métier se développe davantage à l’étranger. Mon rêve serait de créer une pouponnière médicale/orphelinat où les soins proposés aux prématurés seraient adaptés et où la singularité de chaque enfant serait comprise tout en respectant la culture du pays d’origine.
Pour finir, raconte moi un de tes plus beaux moments comme psychomot ?
Le récit d’une mère qui exprime son cheminement face au handicap de son bébé. Un récit plein d’espoirs, de vie mais aussi un récit qui prend en compte le handicap de son bébé dans l’ici et le maintenant « sans trop, ni moins », un récit qui exprime son remerciement pour la qualité de notre travail et l’expression par des mots simples de comment « elle n’oubliera jamais la chanson des petits indiens qui monte qui monte pour faire ressentir à ses enfants le point d’ancrage du nombril». Tout cela pour finir en effectuant une séance où la mère reproduit ces chansons en riant aux éclats et en s’émerveillant devant les progrès de son bébé.
♥
Merci pour cet interview et aussi aux lecteurs d’avoir lu jusqu’au bout !
Sachez que Léa intègre l’équipe des auteures et rédigera des articles pour le blog misspsychomot.com sur le thème de la périnatalité. Si vous souhaitez suivre ses articles, ils seront sous le #lea et accompagnés à la fin avec ce portrait :
Si vous souhaitez à votre tour partager votre expérience à travers une interview ou écrire ponctuellement des articles afin de promouvoir la psychomotricité, merci de me contacter à misspsychomot@outlook.com
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