Ça fait bien longtemps que j’ai perdu mon aisance dans les chiffres et les maths, surtout quand elle ne me paraît pas “pratique” et trop théorique. Depuis le lycée … Pourtant, avec le travail en libéral, les chiffres c’est devenu mon dada !
Pour la petite histoire : je n’ai pas échappé aux calculs pendant mes études de psychologie durant lesquelles j’ai découvert les statistiques appliquées aux « recherches ». C’était dur mais intéressant … même si j’avais toujours du mal à comprendre. Cela me demandait du temps pour digérer.
En psychomotricité, idem, le retour des statistiques mais en plus digeste : courbe de Gauss, écart type, moyenne etc
Peut être parce que j’ai eu le temps d’assimiler pendant 3 ans avant ? Et qu’aujourd’hui, elle me semble plus « pratique » que théorique.
Quoiqu’il en soit, les chiffres et moi ne sommes pas très bons amis mais pourtant, ils sont indispensables.
Comment ça ?
Personne n’aime être assimilé à un chiffre surtout si elle rappelle les “notes scolaires” avec le sentiment amer d’être moins bons que notre camarade.
Pourtant ces chiffres permettent de situer les compétences par rapport à l’autre de manière quantitative. L’autre c’est qui ? Les enfants de la même classe d’âge ou de niveau scolaire.
Les tests ont été élaborés suite à des recherches, c’est pour cela que certains sont payants. Un grand échantillon d’enfant, représentatif de la population « normale » a passé le test. Les résultats ont été soigneusement étudiés pour trouver des similitudes communes à un âge ou un niveau scolaire.
Prenons l’exemple test d’écriture du BHK, les attentes en matière de vitesse et de qualité d’écriture entre une copie faite par un enfant de CE2 et un de CM2 ne sont pas les mêmes. Certains critères sont tolérés jeunes car « normal » comme la taille des lettres. Pour cela, nous avons des outils de mesure spécifique et des tableaux de résultats qui servent de repère. Après il y a tout un calcul.
Pourtant il s’agit du même test qui a été présenté à ces deux enfants.
Les évaluations quantitatives aident à rendre compte des difficultés et des réelles compétences au delà de l’observation subjective. Elles aident à situer l’enfant dans son développement de manière objective.
Pour en savoir plus sur les chiffres, je vous invite fortement à lire ce très bel article qui est très bien expliqué de ma consœur Maman est psychomot :
C’est quoi ces chiffres ?
Elle y donne beaucoup d’information (qui sont précieuses) sur :
- Les tests standardisés et étalonnés
- Moyenne et médiane
- Score brut et score standardisé
- Déviation standard (hmm c’est à ce moment que ma courbe me sauve de situation périlleuse !)
- Cas particulier : le score de dégradation
- Les rangs percentiles
- Les quartiles
Voici la fameuse courbe de Gauss que j’intègre dans mon annexe du bilan psychomoteur. Et pourtant, je la dessine à chaque fois lorsque je lis avec les patients le compte rendu. C’est un temps qui peut être délicat s’il n’est pas donné à sa juste valeur mais cela reste surtout un moment qui réconforte les parents vis à vis de leur enfant.
Place à la correction.
– Miss Psychomot.